D’un mal, il peut parfois sortir un bien, dit le proverbe. En mars dernier, confronté au confinement, comme tous les établissements de la Société Philanthropique, l’IME Ladoucette, situé à Drancy (93), avait dû renvoyer les jeunes accueillis chez eux et fermer ses portes. Les choses auraient pu en rester là si Joachim Perroud, le nouveau directeur de cet établissement accueillant 116 jeunes atteints de déficiences intellectuelles, n’avait décidé avec son équipe de voir plus loin. Pour répondre au besoin des jeunes et des familles restés sans solution, un internat “365” ouvert 7 jours sur 7 et un accueil de répit avaient été mis en place, avec le soutien de l’ARS Ile-de-France, pour toute la période du confinement.
Décloisonner l’IME
Cette initiative, prise dans une situation d’urgence, avait nécessité un décloisonnement au sein de l’institution, les professionnels présents étant incités à travailler autrement. De là étaient nées, à la fin du confinement, un certain nombre d’interrogations. Fallait-il revenir au fonctionnement habituel de l’IME ou profiter de cette dynamique pour repenser les modalités de fonctionnement de l’établissement et d’accompagnement des jeunes ? Une enquête menée en ligne auprès des 70 salariés (équivalents temps plein) avait permis, mi-mai, de lancer le chantier d’une nouvelle approche institutionnelle. Objectif : décloisonner et faire de l’IME Ladoucette un véritable lieu de vie.
Le récit dans les ASH
C’est cette aventure étonnante que raconte la journaliste Aurélie Sobocinski dans les Actualités Sociales Hebdomadaires (ASH) du mois de juillet. Lire le PDF. Un récit qui met en lumière l’engagement et la créativité des professionnels de cet établissement de la Société Philanthropique.